Les résultats de nombreuses études américaines vont tous dans le même sens : notre santé est impactée par la façon dont nous vivons avec les autres. C’est ainsi que souffrir de la solitude ou de l’isolement affecte la longévité, c’est démontré.
Souffrez-vous de la solitude si vous vivez seul(e) ?
Combien de fois, utilisez-vous votre smartphone ou ordinateur pour vous connecter aux autres ? Combien de fois ressentez-vous le sentiment de solitude ?
Nous ne pensons pas souvent aux répercussions d’une vie solitaire, mais peut-être il est temps de commencer. Selon une nouvelle étude publiée dans Perspectives de « Psychological Science », un manque de lien social peut avoir des conséquences graves pour notre santé et notre longévité.
Des chercheurs de l’Université Brigham Young (USA) ont analysé près de 35 ans de données sur la façon dont la solitude et l’isolement social peuvent influer sur votre durée de vie. Ce qu’ils ont découvert est profondément troublant.
« L’effet est comparable à l’obésité, un problème de santé publique à prendre très au sérieux», dit Julianne Holt-Lundstad, chercheur au BYU et auteur principal de l’étude. « Nous devons commencer à prendre nos relations sociales plus au sérieux. »
L’étude, basée sur environ 3 millions d’américains, a fait ressortir que le sentiment subjectif de souffrir de la solitude augmente le risque de décès de 26%. Cela est particulièrement inquiétant étant donné que la solitude afflige près de 60 millions d’Américains.
Mais que ce passe t-il si vous vivez seul(e)? Que faire si vous aimez passer du temps seul(e) ?
Etre bien seul et se sentir seul ne sont pas la même chose. Pourtant, cela a le même impact sur la longévité. L’isolement social et le fait de vivre seul sont apparus être encore plus nuisibles à la santé d’une personne que le sentiment de solitude. Cela augmente respectivement le risque de mortalité de 29% et 32%. Ce qui est équivalent avec le risque de mortalité associé à l’obésité.
Pourtant, aussi surprenants que peuvent être que ces résultats, ils ne sont pas vraiment nouveaux. Des recherches antérieures ont montré que souffrir de la solitude ou se sentir isolé menacent l’espérance de vie autant que fumer 15 cigarettes par jour ou être alcoolique. Et de nombreuses autres d’études ont révélé que l’isolement ou le fait d’être seul pouvaient générer des problèmes de santé :
Les chercheurs du BYU invitent les gens à prendre les résultats de l’étude comme un avertissement : « C ‘est quelque chose que nous devons prendre au sérieux pour notre santé », prévient Holt-Lunstad. « Cela pourrait devenir un problème de santé publique. »
Après tout, de nos jours il est plus facile que jamais de passer une journée entière sans réellement interagir avec un autre être humain.
Nous envoyons des SMS et des e-mails pour dire «Je t’aime». Les médias sociaux sont très utilisés pour souhaiter un «joyeux anniversaire ». Nous gérons notre compte en banque, nous réservons nos voyages et commandons nos achats d’un simple clic. Mais l’ironie est, que plus on est connecté technologiquement, plus on se trouve socialement isolé les uns des autres.
Solitude et manque d’interaction sociale et de contact humain
Saviez-vous que, en 1970, un seul ménage sur six était composé d’une seule personne ? En 2012, plus d’un ménage sur quatre est composé que d’une seule personne. Rajoutons à cela que les américains se marient bien plus tard, ont moins d’enfants, qu’ils divorcent plus et que la durée de vie s’allonge. Lorsque tous ces facteurs sont combinés, il ne semble pas si absurde que, à un moment donné, beaucoup de personnes se retrouvent vivant seules, même temporairement.
Souffrir de la solitude ou de l’isolement, des solutions ?
« Avec la solitude à la hausse, nous prévoyons à l’avenir une épidémie probable de souffrance par la solitude », a déclaré Tim Smith, co-auteur de l’étude.
Cela n’arrivera pas si nous commençons dès maintenant à travailler sur les effets de la solitude. En effet, la bonne nouvelle est que l’étude a également montré que la présence de relations sociales a un effet positif sur la santé et la longévité.
«En substance, ce que dit l’étude c’est que plus nous développons la psychologie positive dans notre société, plus nous sommes en mesure de fonctionner non seulement émotionnellement mais physiquement», ajoute Smith.
Donc, si vous ou quelqu’un que vous connaissez se trouve dans une situation d’isolement ou de solitude, prenez la décision de réagir. Vous allez juste constater que non seulement vous ou elle vivra mieux, mais aussi plus longtemps.
Les racines de ce sentiment de solitude
Il peut paraître surprenant de constater que tous les êtres humains réagissent différemment au fait d’être seul ou isolé. Cette situation déclenche ou pas des émotions dérangeantes et de souffrance pouvant avoir des répercussion importantes dans leur vie sociale, on l’a vu plus haut.
Le sentiment de solitude, une notion subjective
Des êtres vont délibérément rechercher la solitude parce que la présence des autres leur génèrent intérieurement des tensions, de la pression, du stress. C’est le cas des personnes sensibles ou empathes pour lesquelles l’énergie et la présence des autres est trop envahissante.
D’autres, plus en recherche d’une connexion à eux-même, vont ressentir ces moments en solitaire comme un moyen de faire le vide par rapport au brouhaha ambiant, par rapport à l’omniprésence du mental. C’est effectivement le seul moyen de se reconnecter à leur part profonde.
Et pour les autres cela va représenter une anomalie qu’ils vont arriver à plus ou moins à gérer en fonction de leur état d’esprit du moment. Et sans doute qu’ils pourront se sentir revivre régulièrement le même type de situation.
Ce qui se joue ici, c’est l’activation de blessures d’enfance : abandon, rejet , humiliation, injustice et trahison.
Comment se libérer de la ou les blessures qui rendent la solitude difficile voire insupportable ?
Les blessures émotionnelles, nous en avons tous. Elles remontent à la période de l’enfance et en s’activant, elles vont se traduire par des ressentis et des émotions inconfortables ou vraiment difficiles à vivre. Pour en sortir, il peut être intéressant de creuser pour identifier quelle blessure est en cause et ensuite la libérer. Cela peut se faire par exemple avec le PERSO CACH que j’ai conçu spécialement pour cela :
Ce travail en autonomie va permettre de libérer certaines choses et la personne va voir des améliorations, toutefois, cela ne va pas forcément travailler en profondeur pour aller à l’origine de la mise en place de la blessure. La personne pourra continuer à se retrouver dans le même type de situations avec un allégement de l’intensité des émotions dérangeantes certes mais pas leur suppression. C’est ce que pourra permettre une libération avec un thérapeute. Je propose ce type d’accompagnement. Si vous souhaitez échanger sur ce que vous vivez, y voir plus claire sur la ou les blessures qui s’activent et vous en libérez, réservez une séance bilan. A l’issue des 45 minutes, vous repartirez avec des éclaircissements et un plan d’actions.
Article publié par le site Robbins Research International Inc et traduit de l’anglais par Sylvie Simon. Lire l’article original